L'Athéna Parthénos
Phidias sculpta pour l'intérieur du temple une
statue colossale d'Athéna Parthénos
(qui veut dire "jeune vierge") en or et en ivoire, haute de près de
12 mètres, dont le général et écrivain grec Pausanias nous a livré cette
description: «La
statue
d'Athéna est faite d'ivoire et d'or. Au
milieu de son casque est la figure d'un sphinx, et de chaque côté des griffons.
La statue est debout, vêtue d'une tunique talaire, et
sur la poitrine elle porte la tête de
la Méduse en ivoire. La Victoire a environ 4 coudées de-haut. D'une de ses
mains, la déesse tient la lance; à ses pieds est son bouclier, et près de la
lance un serpent que l'on dit représenter Erichtonios; sur le piédestal de la
statue est figurée la naissance de Pandore». Le musée national d'archéologie
d'Athènes possède une copie de l'Athéna Parthenos réalisée au IIe
siècle et qui fut retrouvée lors de fouilles en 1881 sur la place du Varvakéïon.
Selon Pline, Phidias s'était dépassé en sculptant sur le revers et l'envers
du bouclier, un combat des Amazones ainsi que qu'une Centauromachie, morceaux de
bravoure qu'appréciaient particulièrement les Athéniens.
Le Zeus d'Olympe
Livré à la cabale de ses ennemis et des artistes
envieux, il fut condamné à l'exil après qu'on l'ait accusé d'avoir fait
preuve d'impiété en sculptant sa propre image sur le bouclier de la grande Athéna
et d'avoir détourné des fonds et de l'or destiné à cette sculpture –
accusation apparemment sans fondement. Il fut accueilli par les Éléens qui
l'invitèrent à exécuter une statue chryséléphantine pour le temple d'Olympe.
Rien n'aurait pu surpasser l'Athéna Parthénos, si ce n'est le Zeus
Olympien de Phidias, une statue
colossale en or et en ivoire, richement émaillée de métaux précieux. Cette
statue allait définir à jamais l'image du dieu grec, trônant, la tête ceinte
d'une couronne d'olivier